Numéro d’identification 5270296
Bel état d’origine, mécaniquement fiable
Propriétaire actuel depuis 1991
Immatriculation européenne
Le moteur V16 Cadillac, souhaité par le grand patron L. P. Fischer, et conçu par l’ingénieur Owen Nacker, est composé de deux blocs distincts de 8 cylindres réunis par le vilebrequin et le carter moteur. Chaque bloc moteur est indépendant de l’autre et ne possède aucun éléments en commun. Les deux blocs de huit cylindres sont séparés par un angle de 45° afin de réduire l’encombrement du moteur sur le nouveau châssis Cadillac qui sera appelé à devenir le châssis Fleetwood. Chaque bloc reçoit une culasse allégée à soupapes en tête et poussoirs hydrauliques. Il dispose de deux carburateurs. Le choix d’accoupler deux blocs de 8 cylindres permettait d’une part d’utiliser un nombre non négligeable d’éléments déjà disponibles dans la banque d’organes GM, dont les pistons, les chemises et les culasses, mais également de conserver le rendement de la transmission tel qu’il était sur un bloc V8. Le choix des soupapes en tête s’explique notamment par l’accessibilité du moteur en V à 45°.
La Cadillac V16 que nous proposons ici, sortie d’usine en 1938, porte le numéro d’identification 5270296 et le châssis 3421440. Équipée d’une transmission manuelle à trois vitesses sur la colonne de direction, l’auto est de couleur noire avec cuir beige clair et reste à ce jour en grande partie non restaurée, et mécaniquement fiable. L’historique que nous possédons remonte à M. Robert R. Woodward de Kerrville au Texas, qui immatricula la voiture à son nom en 1984 et pour lequel une copie du titre de circulation de l’époque sera fournie dans le dossier.
Plus tard, à la fin des années 80, l’auto a été importée en Europe par le collectionneur belge Olivier Huygens. Ce dernier a ensuite revendu 5270296 à son propriétaire actuel en 1991. Depuis, elle a été entretenue par un mécanicien attitré à toute la collection de celui-ci et a été utilisée rarement mais régulièrement, ayant été d’ailleurs montrée à Villa d’Este à la fin des années 2000. L’auto est vendue avec un ancien passeport FIVA et divers articles de presse, cet exemple enrichirait toute collection de voitures américaines.
Immatriculation européenne.
